Nulle n'a décrit mieux que Colette l'errance de Renée Vivien tout au long de ces deux années d'agonie amoureuse. « Son long corps sans épaisseur, penché, portait comme un lourd pavot la tête et les cheveux dorés, et de grands chapeaux chancelants. Elle tendait en avant ses longues mains tâtonnantes. Ses robes couvraient ses pieds ...